12/07/2015
Trace gpx : 801 Soum Blanc de Sécugnat Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Du Pont de Saugué ou du début de la piste en restant rive droite du Gave d’Aspé remonter le vallon d’Aspé. Au bout de quarante-cinq minutes environ, à la sortie d’un raidillon on parvient à un replat (parc à bestiaux). A partir de cet endroit il faut quitter l’axe du vallon pour remonter les pentes sur la gauche. Il faut faire une traversée ascendante dans les pentes herbeuses. Il n’y a pas un bon sentier bien tracé et bien visible qui ne laisse aucun doute sur le cheminement à suivre. On trouve des cairns qu’il faut parfois chercher un peu. Il n’y a guère de difficulté jusqu’au moment où on parvient à une barre rocheuse, le Pène d’Eras Autous. Remonter la pente herbeuse qui longe cette barre rocheuse. La pente est raide et peut impressionner mais la franchir ne présente pas trop de problème. Il y a environ cinquante mètres de hauteur pour franchir ce passage. Le reste de l’ascension est facile jusqu’au sommet.
Nous avons improvisé lors de la descente un itinéraire différent que celui suivi à la montée. Je le déconseille si le parcours n’est pas suivi avec un GPS et le fichier enregistré. En cas de brouillard suivre scrupuleusement le chemin de la montée.
Pont de Saugué 1560 m - Bifurcation 1745 m - Passage raide 2150 m - Soum Blanc de Sécugnat 2577 m - Pont de Saugué 1560 m
| 🕖 | : | 08h00 | / | Météo | : | 🌞🌞🌞🌞🌞 |
| ↔ | : | 13.800 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ ❤ ❤ |
| ↗ | : | 1075 m | / | Terrain | : | Sentier, hors sentier |
| ↘ | : | 1075 m | / | Matériel | : | |
 | : | 4h40 | / | Equipement | : | |
 | : | 2h50 | / | Difficulté | : | Pente raide |
| ⌛ | : | 7h30 | / | Topo | : | Carte IGN, Google Earth |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
AUTRES PARCOURS PROCHES Pic de l'Oule Soum Braqué - Soum des Canaus
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
FRANZ SCHRADER : A QUOI TIENT LA BEAUTE DES MONTAGNES - PANORAMA DU SOMMET DU PIC DE PIMENE
En 1897, au retour d’un séjour au Mont-Blanc, Franz Schrader prononçait une conférence, À quoi tient la beauté des montagnes dont le siècle qui vient de s’écouler n’a point altéré la teneur. En quelque vingt pages, ce remarquable géographe peintre évoque son rapport à la montagne. Le sensible s’y fond avec le scientifique. Par le beau dire le vrai aimait-il dire Schrader. Le beau, il l’a mis en pratique d’une manière unique dans une peinture en symbiose avec l’impressionnisme. Le vrai il l’a légué au XXIe siècle à travers une pensée qui investit notre civilisation d’un devoir : faire un usage mesuré et réfléchi des paradis naturels que sont les territoires montagnards.
Il n’eut de cesse de retourner sur les sommets pyrénéens, aperçus de Pau un matin clair d’août 1866. Il en est un qui lui tint particulièrement à coeur : le Piméné. C’est depuis cette cime qu’il commença à étudier dans son ensemble le massif de Gavarnie et du Mont-Perdu. Il en refit maintes fois l’ascension pour venir à bout d’un tour d’horizon du Cirque au Vignemale. La qualité du dessin schradérien s’y révèle dans sa rigueur et son élégance. Pour tous ceux qui aiment les Pyrénées, ces tracés tireront à eux le souvenir précis des paysages qu’ils ont marchés.
EDITIONS PIN A CROCHETS
FRANZ SCHRADER à la fois pyrénéiste émérite et pionnier de la cartographie des Pyrénées, peintre de talent, est né à Bordeaux (1844-1924). A l'âge de 22 ans, il découvre la montagne : les Pyrénées. II ne les quittera plus.
Sur la route de Gavarnie, à la sortie de Gèdre dans le premier virage en épingle à cheveux à gauche prendre la route sur la droite, faire 600 mètres environ et par un virage serré tourner à gauche.
5 kilomètres sont nécessaires pour arriver au Pont de Saugué, parking au départ de la piste dans le premier virage après le pont.
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